Elles sont désormais à la Une de certains journaux, sur le devant de la scène, affichées dans les rues et même débattues au Parlement. Elles ont une « odeur de marécage, de violettes fanées », d’après Simone de Beauvoir. Elles inspirent encore du dégoût, mais ne sont plus bleues dans les publicités. Certes, elles tachent, mais ne souillent pas. Elles provoquent parfois des cris de douleurs alors que ce ne sont pas des blessures. Est-ce que l’« on s’habitue », dixit la chanson d’Angèle, dès l’enfance aux « crampes au ventre » et à « l’humeur de merde » ? « Non non non, c’est important, ce que t’appelles les ragnagnas », répond Stromae, car les règles sont politiques.

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